Annenskij parmi les traducteurs « subjectifs » du Symbolisme russe

Hélène Henry

Résumé :
International audience
Dans ses traductions, surtout celles de Verlaine, Annenskij porte la pratique de l’annexion, caractéristique du Symbolisme russe, à son comble. Il accapare, ou engloutit le poème. Mais si l’écriture personnelle peut « se saisir » de l’écriture de l’autre, inversement, l’écriture de l’autre peut « se saisir » de l’écriture personnelle. Le poème, qui, chez Annenskij, raconte toujours, d’une façon ou d’une autre, un compromis entre le « je » et le « non-je », est lui-même, dans ses signifiants, le résultat d’un compromis de ce type.
Date de publication : 2010-06-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Sorbonne Université (SU)
Source : hal-04556845

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Hélène Henry, « Annenskij parmi les traducteurs « subjectifs » du Symbolisme russe », Loxias, 2010-06-15. URL : https://hal.science/hal-04556845