Une femme qui sait lire ce qui a été écrit avant l’écriture » : Illa d’Hélène Cixous

Sylvie Ballestra-Puech

Résumé :
International audience
En 1975, Hélène Cixous publie, dans un numéro de revue consacré à Simone de Beauvoir un texte qui aura un retentissement international : « Le rire de la Méduse ». Elle y marque sa différence en défendant la spécificité de l’écriture féminine. Publié cinq ans plus tard, un texte au statut générique incertain, Illa, peut être lu comme une exploration des pistes ouvertes par « Le rire de la Méduse ». Brouillant la frontière entre théorie et fiction, entre récit et poésie, entre invention et commentaire, Illa est présenté par Cixous comme « une pomme de texte » dont l’enjeu est de rappeler que « l’écriture ne va pas de soi, pousse dans la constellation que forment les femmes donnantes ». Cet article s’attache à la dimension expérimentale de cette « histoire cherchante » qui fait un usage heuristique de la fiction, au croisement de la réécriture des mythes antiques, de l’autobiographie et de l’essai.
Date de publication : 2020-06-14
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-04150323

Citer ce document

Sylvie Ballestra-Puech, « Une femme qui sait lire ce qui a été écrit avant l’écriture » : Illa d’Hélène Cixous », Loxias, 2020-06-14. URL : https://hal.science/hal-04150323