Éditorial

Nicole Duperret-Gonzalez

Éditorial: Volume 38, n°1
Abstract :
Éditorial
Dear readers, dear colleagues music therapists,This is the fifth issue of the digital version of the French Journal of Music Therapy. It is indeed in 2017 that our Review, created in 1981, was published for the first time on the net.This fifth issue leads us to make a big difference between the past and the present, from the French Revolution to the present day.Thanks to the highly researched text of Professor Daniel Teysseire, we are doing a great deal in time, at the time of the birth of psychiatry, and we discover that Citizen Desessarts, in 1802, undertakes to demonstrate with conviction the therapeutic effects of music on minds or sick bodies. He does this empirically, relying on clinical cases that are not his own, including a medical thesis presented in 1758 at the Faculty of Medicine of Montpellier by Citizen Roger. This thesis will be translated later by another doctoral student of the University of Montpellier, Etienne Sainte Marie, who will make, in 1803, a "treatise of the effects of music on the human body".We again check that the certainties regarding the therapeutic effects of music are very old.Since the era mentioned, music therapy has become a profession, which is beginning to be well identified by psychic and even somatic care professionals: Emilie Tromeur attests by presenting the fruit of her very careful survey of professionals working in nursing home.How far has our discipline traveled! Between the postulate stated by the first responders using music as part of the treatment, and the current technicality, what discoveries! Christine Falquet demonstrates this through her experience described in her text entitled "Musing and narrate in a therapeutic group". She presents us a rigorous device that she set up in a day hospital of psychiatry.However, to practice the profession of music therapist is still difficult for some: lack of financial recognition, lack of consideration, this is what Charlotte Guy makes us understand by telling us a part of his own experience.Blandine Louchard gives some advice to young music therapists to facilitate their integration into the institutions that will hire them.And Jeanne Boesinger, who has been teaching at National Education for a long time, makes some reflections on the major interest in establishing our discipline in this beautiful institution.Members of the French Association of Music Therapy are dilighted to offer once more to all the readers of our magazine these news texts of high quality.Docteur Nicole DUPERRET-GONZALEZ, President of the French Association of Music Therapy
Chers lecteurs, chers collègues musicothérapeutes, Voici le cinquième numéro de la version numérique de la Revue Française de Musicothérapie. C’est en effet en 2017 que notre Revue, crée en 1981, est paru pour la première fois sur le net. Ce cinquième numéro nous conduit à effectuer un grand écart entre le passé et le présent, de la Révolution Française jusqu’à nos jours. Grâce au texte extrêmement documenté du Professeur Daniel Teysseire, nous faisons un grand bon dans le temps, au moment de la naissance de la psychiatrie, et nous découvrons que le Citoyen Desessarts, en 1802, entreprend de démontrer avec conviction les effets thérapeutiques de la musique sur les esprits ou les corps malades. Il le fait de manière empirique, en s’appuyant sur des cas cliniques qui ne sont pas les siens, et notamment sur une thèse de médecine présentée en 1758 à la faculté de médecine de Montpellier par le « Citoyen » Roger. Cette thèse sera traduite plus tard par un autre thésard de l’Université de Montpellier, Etienne Sainte Marie qui en fera, en 1803, un « traité des effets de la musique sur le corps humain ». Nous vérifions à nouveau que les certitudes concernant les effets thérapeutiques de la musique sont très anciennes. Depuis l’époque citée, la musicothérapie est devenue un métier, qui commence à être bien identifié par les professionnels du soin psychique voire somatique : Emilie Tromeur en atteste en nous présentant le fruit de son enquête très soignée auprès de professionnels intervenant en EHPAD. Que de chemin parcouru par notre discipline ! Entre le postulat énoncé par les premiers intervenants ayant recours à la musique dans le cadre du soin, et la technicité actuelle, que de découvertes ! Christine Falquet en fait la démonstration au travers de son expérience relatée dans son texte intitulé « musiquer et narrer dans une groupe thérapeutique ». Elle nous présente un dispositif rigoureux qu’elle a mis en place dans un hôpital de jour de psychiatrie. Cependant, exercer le métier de musicothérapeute est encore difficile pour certains : manque de reconnaissance financière, manque de considération, c’est ce que Charlotte Guy nous fait comprendre en nous racontant une partie de sa propre expérience. Blandine Louchard donne quelques conseils aux jeunes musicothérapeutes afin de faciliter leur intégration dans les établissements qui les embaucheront. Et Jeanne Boesinger, qui exerce au sein de l’Education Nationale depuis déjà longtemps, émet quelques réflexions au sujet de l’intérêt majeur de l’instauration de notre discipline dans cette belle Institution. Les membres de l’Association Française de Musicothérapie sont ravis d’offrir une fois de plus à tous les lecteurs de notre Revue ces nouveaux textes d’une grande qualité. Docteur Nicole DUPERRET-GONZALEZ, Présidente de l’Association Française de Musicothérapie
Published : 2019-07
Document Type : Other publications
Affiliation : association française de musicothérapie (AFM)
Source : hal-03431361

Citation

Nicole Duperret-Gonzalez, « Éditorial », Revue française de musicothérapie, 2019-07. URL : https://hal.science/hal-03431361