Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d’une figure trouble et subversive

Maëva Lamolière

Abstract :
International audience
Nous nous intéresserons ici à la danseuse de butô, Carlotta Ikeda (1941-2014), qui s’est implantée en France dans les années 1980 avec sa compagnie, Ariadone, souvent qualifiée comme étant « la seule compagnie de femmes », dans un univers butô fortement marqué par des figures masculines. Les critiques journalistiques de l’époque insisteront particulièrement sur la dimension « féminine » d’Ariadone et un phénomène d’exotisation, d’érotisation et de féminisation se cristallisera autour de cette compagnie. Cependant, cet article cherche à démontrer que ce leitmotiv du féminin cache un rapport beaucoup plus complexe au genre et que la figure féminine travaillée par la danse d’Ikeda se situe bien au-delà de cette assignation.
Published : 2019-05-16
Document Type : Conference papers
Affiliation : Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)
Source : hal-04602174

Citation

Maëva Lamolière, « Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d’une figure trouble et subversive », Loxias-Colloques, 2019-05-16. URL : https://hal.science/hal-04602174