Penser avec et penser contre les imperfections d'un imaginaire de science-fiction écotopique : une analyse juridique de Terra Ignota

Amélie Imbert

Résumé :
International audience
L’œuvre de science-fiction Terra Ignota, écrite par l’autrice étatsunienne Ada Palmer, met en scène un imaginaire juridique dans un futur (le XXVe siècle) où l’humanité a su faire face aux enjeux climatiques et environnementaux. Alors que dans notre XXIe siècle, l’Anthropocène remet en cause les fondements du droit occidental, l’analyse de cette œuvre invite à questionner, pour le présent comme pour l’avenir, les possibles évolutions, mais aussi les résistances auxquelles ces dernières se heurtent, des formes juridiques de domination, d’exploitation et d’appropriation qui ont contribué à la situation catastrophique actuelle. En permettant de réfléchir à la complexité d’une dé/re-construction du monde, l’objet d’une telle étude est d’explorer combien l’Imaginaire peut apporter à la critique du droit.
Date de publication : 2024-06-03
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Centre d'études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (CESICE) ; Université Grenoble Alpes (UGA)-Sciences Po Grenoble - Institut d'études politiques de Grenoble (IEPG) ; Université Grenoble Alpes (UGA)-Université Grenoble Alpes (UGA)
Source : hal-04597839

Citer ce document

Amélie Imbert, « Penser avec et penser contre les imperfections d'un imaginaire de science-fiction écotopique : une analyse juridique de Terra Ignota », Lexsociété, 2024-06-03. URL : https://hal.science/hal-04597839