Violence et mélancolie dans Titus Andronicus de Shakespeare, Viol de Botho Strauss et Anéantis de Sarah Kane

Sylvie Ballestra-Puech

Résumé :
International audience
En se disant gouverné par Saturne, Aaron, dans Titus Andronicus, nous invite à réfléchir sur « la mélancolie des tueurs élisabéthains », selon la formule d’Olivier Meslay. Si la prise en compte de la théorie médiévale et renaissante de la mélancolie permet d’éclairer la pièce de Shakespeare, les pièces de Botho Strauss et de Sarah Kane, qui revendiquent toutes deux des sources jacobéennes, attestent la permanence du lien entre violence et mélancolie tout en intégrant les apports de la psychanalyse. Celle-ci permet notamment de réinterpréter le motif récurrent du cannibalisme. Enfin ce corpus semble propice à une interrogation sur les manifestations dramaturgiques de la mélancolie sous le signe de l’effraction et de l’intermittence.
Mots-clés : mélancolie, théâtre, violence
Date de publication : 2010-12-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-04560496

Citer ce document

Sylvie Ballestra-Puech, « Violence et mélancolie dans Titus Andronicus de Shakespeare, Viol de Botho Strauss et Anéantis de Sarah Kane », Loxias, 2010-12-15. URL : https://hal.science/hal-04560496