Le Proche. Notion d’esthétique et de sociologie. À partir de Georg Simmel

Michel Collomb, Philippe Marty

Résumé :
International audience
Georg Simmel, dans son article « Esthétique sociologique » (1896) voyait dans les œuvres symbolistes une « conséquence de l’hyperesthésie qui repousse tout contact énergique et ne peut qu’effleurer les choses ». Walter Benjamin notait qu’à l’ère de la reproductibilité technique de l’œuvre d’art le désir des masses est de « rapprocher toujours plus d’elles-mêmes les objets et de s’en emparer par la copie, la reproduction ». Comment, dans la société et l’art contemporains, le besoin de proximité et d’appropriation analysé par Benjamin se satisfait-il ? L’hyperesthésie diagnostiquée par Simmel s’est-elle aiguisée ou émoussée ? Les douze études réunies dans ce volume se penchent sur cette obsession de la proximité et sur les formes par lesquelles l’art et la littérature, comme la technique, tentent de nous rendre toujours plus et plus immédiatement accessibles les uns aux autres. Empathie générale : est-ce la passion contemporaine dominante ? Il apparaît que la notion de proche, quel que soit le domaine étudié, ressortit tout ensemble à l’esthétique et à la sociologie.
Date de publication : 2010-12-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)
Source : hal-04560522

Citer ce document

Michel Collomb, Philippe Marty, « Le Proche. Notion d’esthétique et de sociologie. À partir de Georg Simmel », Loxias, 2010-12-15. URL : https://hal.science/hal-04560522