L’écriture théâtrale beckettienne : entre musique, poésie et résonance métaphysique
Résumé :
International audience
Théâtralement, Beckett écrit des partitions qui renouvellent le langage, à partir du silence, s’inscrivant en ceci dans une recherche musicale héritière de celles de Schubert et de Beethoven. Le travail sur la distance et la résonance participe de la quête d’un passage spirituel, toujours proche d’un spiritus (un souffle ou un soupir). Matérialisant humblement de la pensée à l’état pur, dans la lignée de Leopardi, de Schopenhauer et de Wittgenstein, Beckett fait fusionner philosophie et poésie.
Date de publication : 2009-12-20
Citer ce document
Arnaud Beaujeu, « L’écriture théâtrale beckettienne : entre musique, poésie et résonance métaphysique », Loxias, 2009-12-20. URL : https://hal.science/hal-04560989