Des contrastes énonciatifs dans L’Adolescence clémentine

Éliane Kotler

Résumé :
International audience
L’Adolescence Clémentine se présente comme un recueil de pièces dont le principe d’agencement est d’ordre générique ; or, à chacun des genres n’est pas nécessairement associé un registre spécifique ; si les complaintes et les épitaphes relèvent, dans des tonalités différentes, de la poésie funèbre, si les chansons sont quasiment toutes des poèmes de l’amour malheureux, les épîtres, les ballades et les rondeaux ne semblent pas admettre de sujets propres. La question que je me suis donc posée est celle de l’incidence de la forme du poème sur l’énoncé, plus exactement je me suis demandé si, dans les textes où le locuteur et le poète semblent ne faire qu’une seule et même personne, ou, pour dire cela autrement, où le « je » fait référence à l’image textuelle de Marot le principe énonciatif demeurait stable ou, au contraire, variait avec la forme adoptée.
Date de publication : 2006-12-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Bases, Corpus, Langage (UMR 7320 - UCA / CNRS) (BCL) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-04567266

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Des contrastes énonciatifs dans L’Adolescence clémentine, 2006-12-15. URL : https://hal.science/hal-04567266