La digression dans Don Quichotte et Tristram Shandy

Guillaume Navaud

Abstract :
International audience
Tristram Shandy montre combien la digression est un des ressorts essentiels du mécanisme romanesque méticuleusement assemblé par Sterne. Nos esprits modernes peuvent être surpris par la place des digressions dans l’écriture de la Renaissance et de l’âge baroque, par exemple chez Cervantès ou Rabelais. Cette manie digressive n’est d’ailleurs pas l’apanage exclusif d’un genre romanesque en cours de redéfinition : on la retrouve dans l’essai et dans les formes poétiques d’une certaine longueur, par exemple les épopées. Comment comprendre et justifier ce qu’on pourrait nommer, en soulignant le paradoxe, une esthétique du hors sujet ?
Published : 2006-12-15
Document Type : Journal articles
Affiliation : Lycée François René de Chateaubriand, Rennes
Source : hal-04567555

Citation

Guillaume Navaud, « La digression dans Don Quichotte et Tristram Shandy », Loxias, 2006-12-15. URL : https://hal.science/hal-04567555