« I must read Lear again » : Dylan Thomas lit Shakespeare et Webster
Résumé :
International audience
Dans une suite de lettres écrites à partir de juillet 1951, Dylan Thomas annonce à son entourage un retour aux États-Unis programmé pour le début de l’année suivante, ayant accepté de lire en public des morceaux choisis du Roi Lear de William Shakespeare, événement qui serait financé par le Centre de Poésie de Columbia et le Musée d’Art Moderne de New York. Une étude de la stratégie rhétorique de Dylan Thomas, consistant en un agencement étudié de l’amplificatio et de l’anecdote qui nourrissait sa correspondance autour de cet événement, mais aussi certains passages de ses récits autobiographiques ou de ses propos sur sa relation à l’écriture, permet de révéler un pacte de lecture codifié que Dylan entretint non seulement avec ses correspondants, mais aussi, dès son plus jeune âge, avec son public et ses lecteurs ; l’étude qui suit révèlera également combien le poète se trouvait littéralement renvoyé, à l’occasion de cette tournée de lectures publiques, à la paternité de son écriture et de son identité de poète, intimement liée à sa relation au père – au parent.
Mots-clés :
accident, Caedmon Records, correspondance, Duchess of Malfi, émerveillement, identité, King Lear, paternité, rage, Dylan Thomas
Date de publication : 2015
Citer ce document
Catherine Lisak, « « I must read Lear again » : Dylan Thomas lit Shakespeare et Webster », Cycnos, 2015. URL : https://hal.science/hal-03139713