Le Poème et le phénomène

Philippe Marty

Résumé :
International audience
Éditions Le Manuscrit, 2007633 pagesLes poèmes se forment au regard et au passage des noms propres. Est poème tout énoncé pensant à un nom propre. Le poème célèbre le singulier ou la survenue appelée d’un nom propre. Le nom propre fait (« poieitai ») le poème ; délivrant les avatars de lui-même il s’y répartit univoquement. Voilà les motifs qui conduisent les études que rassemble cet ouvrage où sont lus des poèmes de Virgile, Horace, Hölderlin, Baudelaire, Mistral, Laforgue, Nietzsche, Rilke, Valéry, et également de (saint) Luc, Hegel, Grimm, Nietzsche, Husserl, Deleuze. C’est aussi, du même coup : une réflexion sur la traduction, parce que le nom propre est « l’intraduisible » ; sur le pronom je, soit auteur (« auctor » plutôt) soit acteur-de-l’instant ; sur le concept (le concurrent, l’autre et l’égal du nom propre) ; sur l’être-ensemble, parce que le nom propre, étant donné sa manière infinitive de hanter, vaut pour tous, se partage et est le « Plus Commun » (Agamben) ; sur le temps de la compréhension, ou « otium », ou « aiôn ». C’est la recherche d’une herméneutique écologique, monadologique, ou encore « faible » au sens de la « philosophie faible », « debole ».Éditions le Manuscrit, 20 rue des Petits-Champs, 75002 ParisNB : les éditions Le Manuscrit sont dotées d’un site : http://www.manuscrit.com ISBN 2-7481-8350-9ISBN13 : 9782748183504
Date de publication : 2007-04-16
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)
Source : hal-04558148

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Le Poème et le phénomène, 2007-04-16. URL : https://hal.science/hal-04558148