Une poésie de l’indicible : l’idéogramme chez V. Segalen et H. Michaux

Véronique Elfakir

Abstract :
International audience
La calligraphie fascine le poète à la mesure de la charge fantasmatique qui l’entoure. Par son étrangeté, l’idéogramme vient symboliser dans le texte l’énigme de ce « Réel » ou de cet indicible même sur lequel la poésie ne cesse de buter. Il vient incarner également ce rêve d’une langue « métissée » où le mot serait chant et peinture tout à la fois. Ceci est illustré à travers quelques exemples tirés de l’œuvre de V. Segalen, notamment son poème intitulé Ode, et de Henri Michaux qui imagine dans Saisir et Par les traits une langue purement idéographique.
Published : 2006-09-15
Document Type : Journal articles
Affiliation : Romancier, nouvelliste et poète
Source : hal-04554754

Citation

Véronique Elfakir, « Une poésie de l’indicible : l’idéogramme chez V. Segalen et H. Michaux », Loxias, 2006-09-15. URL : https://hal.science/hal-04554754