La mémoire en miettes. Commentaire composé du groupement de textes « Le Petit Bossu » et « La lune » (Une Enfance berlinoise, de Walter Benjamin)

Hugo Hengl

Résumé :
International audience
Grand lecteur et traducteur de Proust, Benjamin s’attelle comme lui, dans son Enfance berlinoise vers mil neuf cent,à mettre au jour les mécanismes de la mémoire à partir d’un matériau autobiographique. Par ailleurs, son ouvrageapparaît irrigué par les thèmes fondamentaux de sa pensée et, loin de constituer un exercice à part dans son œuvre, s’inscrit de ce fait de plain-pied dans celle-ci. Les deux textes finaux d’Enfance berlinoise, en particulier, illustrent l’effort original de Benjamin de compréhension de la construction du processus historique, qu’il conçoit en opposition à la notion courante d’un temps linéaire régi par une contestable idée de « progrès », et nous invitent à lire son ouvrage comme la mise en œuvre d’une écriture historique d’un type nouveau.
Date de publication : 2013-12-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-04528987

Citer ce document

Hugo Hengl, « La mémoire en miettes. Commentaire composé du groupement de textes « Le Petit Bossu » et « La lune » (Une Enfance berlinoise, de Walter Benjamin) », Loxias, 2013-12-15. URL : https://hal.science/hal-04528987