Littérature et paléontologie : une contribution double à la définition de l’Homme
Résumé :
International audience
Dans son roman intitulé Préhistoire, Éric Chevillard décrit la régression à l’état d’homme préhistorique d’un paléontologue déchu devenu gardien de musée. À l’opposé de cette métamorphose, Andrée Chedid, dans son œuvre intitulée Lucy, La femme verticale, imagine le récit de l’entrée en humanité d’un de nos tout premiers ancêtres. Le sens du voyage dans le temps auquel procède Éric Chevillard est à l’inverse de celui imaginé par Andrée Chedid. Pourtant, en confrontant l’homme moderne à la figure de l’homme ou de la femme des origines, les deux récits se rejoignent au sein d’un même questionnement sur le statut particulier du genre humain dans le monde et dans l’histoire de celui-ci.
Date de publication : 2012-09-02
Citer ce document
Laurent Lachaise, « Littérature et paléontologie : une contribution double à la définition de l’Homme », Loxias, 2012-09-02. URL : https://hal.science/hal-04529264