La question du hasard dans Zadig, Candide et L'Ingénu

Sylvie Ballestra-Puech

Résumé :
International audience
Au XVIIIe siècle l’idée de hasard fait l’objet d’un rejet unanime : incompatible avec l’idée de Providence comme avec celle de lois de la nature, elle apparaît comme un scandale aussi bien pour la raison que pour la foi. Voltaire ne fait pas exception à la règle mais le recours à la fiction soumet, dans ses récits philosophiques, l’exclusion théorique du hasard à une relativisation ironique : nié dans le discours, le hasard triomphe dans la narration. La fiction s’y révèle ainsi comme l’antidote le plus efficace au didactisme, confrontant le lecteur à des questions laissées sans réponse.
Date de publication : 2019-12-13
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-02463768

Citer ce document

Sylvie Ballestra-Puech, « La question du hasard dans Zadig, Candide et L'Ingénu », Loxias, 2019-12-13. URL : https://hal.univ-cotedazur.fr/hal-02463768