Plurilinguisme et musique : tour de Babel et châteaux de sons
Titre alternatif :
Plurilinguisme et musique : tour de Babel et châteaux de sons: Marina Tsvetaeva, Amelia Rosselli, Alejandra Pizarnik, Michèle Finck
Résumé :
International audience
La présente étude a pour vocation de mettre à jour la teneur des rapports qui se nouent entre les langues et la musique dans l’œuvre de quatre poétesses de la modernité, toutes plurilingues, Marina Tsvetaeva, Alejandra Pizarnik, Amelia Rosselli et Michèle Finck. Il s’agit de montrer comment la musique intervient dans un contexte où le plurilinguisme apparaît comme une ressource poétique mais aussi comme un vecteur de troubles dans le rapport des poétesses au langage et au réel. Si le plurilinguisme confine parfois à l’alinguisme, il est à l’origine d’une parole poétique qui porte l’espoir de se constituer en langue propre, notamment par le recours aux ressources de la musique. Il s’agit aussi d’explorer dans cet article la présence de la métaphore architecturale, pour montrer comment les poétesses érigent des édifices poétiques fondés sur le son, à partir des restes de la tour de Babel.
Date de publication : 2019-09-19
Citer ce document
Muriel Denefle, « Plurilinguisme et musique : tour de Babel et châteaux de sons », Loxias, 2019-09-19. URL : https://hal.science/hal-04337205