Ouverture. La mythocritique : année 2001

Arlette Chemain-Degrange

Abstract :
International audience
Que peuvent les méthodologies de l’imaginaire ? Que peut la mythocritique ? Questions ambitieuses auxquelles le séminaire introduit tentait d’apporter implicitement des éléments de réponse. Les ressources de la mythocritique s’y révèlent. Une autre approche aurait été : « La mythocritique aujourd’hui », plus ambitieuse encore. Pourtant c’est bien d’un état de la question dont parurent soucieux les principaux intervenants. L’originalité de notre intitulé attire l’attention sur la phase dépressive pendant laquelle le mythe se désagrège. Cette notion rejoint l’idée d’une période de latence des mythes, de mise en sommeil temporaire pendant que d’autres dominantes s’imposent. Les configurations mythiques sont-elles le fruit d’une réécriture ? La résurgence tient-elle du palimpseste ? S’il n’existe pas de « mythe-modèle » d’origine, stable et définitif, s’il n’existe que des variations successives, qu’une série de lectures, de « leçons », dont la somme serait constitutive du mythe, le développement littéraire reste créatif.
Published : 2004-01-15
Document Type : Journal articles
Affiliation : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Université Côte d'Azur (UniCA)
Source : hal-04509772

Citation

Arlette Chemain-Degrange, « Ouverture. La mythocritique : année 2001 », Loxias, 2004-01-15. URL : https://hal.science/hal-04509772