Rousseau, la romance et la nature : ou la culture de la sensibilité devant la civilisation des Muses

Aleksandra Wojda

Résumé :
International audience
Auteur de la première histoire verte du monde (selon J. Bate), Rousseau apparaît comme patron de la réflexion écocritique actuelle. Dans cet ordre, un de ses mérites est de percevoir les rapports entre le travail conceptuel et ses retombées sensibles – et d’en tirer des conséquences artistiques. Partant de ce constat, cet article met en lumière les soubassements de la réflexion rousseauiste sur le genre de la romance. Porteuse d’une anthropologie autant que d’une esthétique, celle-ci s’avère détenir un pouvoir performatif qui la propulse en moyen de promouvoir un espace culturel soustrait à la préséance du rationalisme et des représentations qu’il nourrit.
Date de publication : 2016-03-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) ; Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)
Source : hal-04511821

Citer ce document

Aleksandra Wojda, « Rousseau, la romance et la nature : ou la culture de la sensibilité devant la civilisation des Muses », Loxias, 2016-03-15. URL : https://hal.science/hal-04511821