Effets d’ancrage. Parcours dans quelques propositions artistiques réunionnaises

Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo

Résumé :
International audience
Le champ artistique réunionnais est peu connu en dehors de l’île. Sa littérature piétine et hormis la musique, peu d’autres formes accèdent à la reconnaissance. En réalité, il s’agit d’une invisibilité largement construite plus que d’une absence, et cette invisibilité vient avant tout de la complexité du statut du DOM. L’univers artistique ne trouve pas sa place dans le débat qui le divise entre désir d’assimilation et d’ancrage. L’examen de quelques formes et expériences artistiques permet en effet de comprendre que l’énergie créatrice ne se situe pas dans les genres relevant de l’image d’une culture normative et canonique. Mais il ne s’agit pas pour autant de recréer de nouvelles frontières qui sépareraient cette fois savant et populaire. En réalité, les pratiques artistiques réunionnaises révèlent à la fois les blocages mais aussi les « réorganisations dialectiques » (Bhabha) qui travaillent une société de créolisation et permettent d’y trouver des effets plus que des modalités d’ancrage.
Date de publication : 2012-06-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Laboratoire de recherches sur les espaces créoles et francophones (LCF) ; Université de La Réunion (UR)
Source : hal-04520105

Citer ce document

Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo, « Effets d’ancrage. Parcours dans quelques propositions artistiques réunionnaises », Loxias, 2012-06-15. URL : https://hal.science/hal-04520105