La littérature féminine à Maurice à l’époque coloniale et la violence symbolique
Résumé :
International audience
Cette étude est une réflexion sur le lien entre la littérature féminine de langue française à l’époque coloniale et la violence symbolique, voire culturelle, dont les auteures et leurs œuvres ont été l’objet à cette époque. À l’exception des études publiées par Wasley Ithier, Jean Urruty et Jean-Georges Prosper qui mentionnent la présence de certaines femmes au sein de la littérature mauricienne, aucune analyse mettant l’accent sur la littérature féminine à l’époque coloniale n’existe. La critique littéraire s’est davantage concentrée sur la production des œuvres écrites par des hommes. Aussi, dans notre réflexion, nous comptons montrer comment les femmes, malgré leurs publications, ont été marginalisées non seulement par la critique littéraire mais aussi dans les anthologies, donnant ainsi une fausse perception de leur contribution. Cette tentative de nier leur apport dans la naissance et le développement de la littérature mauricienne à l’époque coloniale contribue toujours à les rendre invisibles dans l’histoire littéraire à Maurice. Or, la reconnaissance de cette présence féminine permettra d’éviter cette violence symbolique dont elles ont été victimes.
Mots-clés :
littérature coloniale, littérature féminine, violence symbolique, Mascareignes, Période contemporaine
Date de publication : 2012-06-15
Citer ce document
Vicram Ramharai, « La littérature féminine à Maurice à l’époque coloniale et la violence symbolique », Loxias, 2012-06-15. URL : https://hal.science/hal-04520770