Trois voix pour la vérité : Panaït Istrati, Victor Serge, Boris Souvarine

Frédérica Zéphir

Résumé :
International audience
Lorsqu’à son retour d’URSS Panaït Istrati décide de dénoncer la vérité du système soviétique, il signe de son nom, sous le titre Vers l’autre flamme, une œuvre en trois parties dont seule la première, Après seize mois dans l’URSS, est de lui, les deux autres, Soviet 1929 et La Russie nue, étant respectivement de Victor Serge et de Boris Souvarine. De tonalité différente, les trois parties de ce livre singulier révèlent également un esprit et un point de vue différent, quoique complémentaire, sur la Révolution prolétarienne et, si l’ensemble vise bien à une dénonciation, celle-ci n’est pas de la même ampleur chez les trois auteurs. Néanmoins, l’identité de la démarche ainsi que celle des thèmes abordés suscite un questionnement quant aux motivations qui les ont conduits à réaliser un tel ouvrage ainsi que sur les buts poursuivis. Quelles défaillances du régime établi depuis douze ans en Russie pouvaient provoquer cette protestation à trois voix ? Que cherchait à prouver ce triple témoignage ? Quel message voulaient transmettre les auteurs sous le titre Vers l’autre flamme ?
Date de publication : 2013-03-04
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)
Source : hal-04524542

Citer ce document

Frédérica Zéphir, « Trois voix pour la vérité : Panaït Istrati, Victor Serge, Boris Souvarine », Loxias, 2013-03-04. URL : https://hal.science/hal-04524542