Le Bildungspoem de Simona Popescu

Jean-Luc Despax

Résumé :
International audience
Pour se former, le poème, aussi bien dans sa composition que dans sa transmission aux nouvelles générations de l’Université, ne doit se couper, selon Simona Popescu, d’aucun type de références culturelles. Il ne s’agit pas d’un écrasement postmoderne, mais de la recherche de tout ce qui fait vie et sève. Le mouvement et l’énergie du poème désertent l’académisme poseur et se cachent souvent là où on ne les attendait pas : dans le spectacle de masse du cinéma, de la télévision ou la culture pop-rock. L’esprit d’enfance est plus vivace dans ce qui s’adresse aux enfants et aux grands enfants. Reste au poète à prendre ce matériau suffisamment au sérieux pour en faire, et c’est difficile, un art poétique qui se constitue triplement de manière performative en même temps que le poème. Le poème se dit, il se dit avec des références qui disent, ces références sont d’autant plus proches du poème en formation qu’elles désertent le poétique constitué par des canons frileux et des poses d’individus stratèges.
Date de publication : 2012-03-15
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Chercheur indépendant
Source : hal-04525438

Citer ce document

Jean-Luc Despax, « Le Bildungspoem de Simona Popescu », Loxias, 2012-03-15. URL : https://hal.science/hal-04525438