Knowledge and the Author: The Intentional Fallacy Revisted and (Perhaps) Removed
Résumé :
Cet article explore la question de “l’hérésie intentionnaliste”; non pas par rapport aux textes les plus connus ou les plus récents à ce sujet — ceux de Barthes, Foucault, Couturier, Wimsatt et Beardsley, Hirsch, Eco, Knapp et Michaels — mais à la lumière des divergences entre deux critiques et poètes par ailleurs très proches dans leurs orientations — I. A. Richards et William Empson. Si Richards fut célèbre pour son insistance sur l’autonomie du texte, manifestée dans des ouvrages tels que Practical Criticism (1929), son élève Empson devint bien plus circonspect quant à la non-pertinence de l’auteur, publiant à la fin de sa vie un livre-programme intitulé Using Biography (1984). Mon intention est d’examiner les contradictions entre la théorie et la pratique poétique de ces deux écrivains, afin de savoir dans quelle mesure la connaissance de l’auteur peut jouer un rôle dans l’interprétation. Le sens d’un poème ou d’un roman peut-il parfois être déterminé par ce que l’on y apprend de la vie de l’auteur ? Enfin, peut-on désamorcer le célèbre débat sur l’“intentional fallacy”; en insistant sur le caractère pluraliste des rapports entre l’auteur empirique et son lecteur ?
Date de publication : 2008-06-18
Citer ce document
Ronald Shusterman, « Knowledge and the Author: The Intentional Fallacy Revisted and (Perhaps) Removed », Cycnos, 2008-06-18. URL : http://epi-revel.univ-cotedazur.fr/publication/item/463