La vie officieuse d’un foyer social. Ce(ux) que l’on ne voit pas
Résumé :
International audience
Cette étude présente les résultats d’une ethnographie urbaine des modalités d’habitation et de réappropriation des espaces du site d’un foyer social « de travailleur migrant » par ses occupants. Elle s’appuie sur une immersion de deux ans sur le terrain. En croisant principalement les champs de l’anthropologie urbaine et de l’immigration à la sociologie de la déviance, il s’agit de comprendre comment les hommes qui vivent sur le site transforment leur habitat en produisant une « vie clandestine » (Goffman, 1968). Production d’habitations de fortune, circulation des hommes et des ressources, exploitation de l’institution gestionnaire, élaboration d’une économie informelle et restructuration des espaces de vie sont autant de moyens mobilisés par les habitants pour redéfinir leur existence au travers de l’habitat.
Date de publication : 2023
Citer ce document
Alix Tattevin, « La vie officieuse d’un foyer social. Ce(ux) que l’on ne voit pas », Habiter, 2023. URL : https://hal.science/hal-03990182