Parti-pris : Eutyphron et les grèves

Alain Gras

Titre alternatif :
Parti-pris : Eutyphron et les grèves: ou la dévaluation du rapport humain par la technocratie informatisée
Résumé :
International audience
L'automne fut chaud en 1988 pour une certaine catégorie de personnels de l’État : grève des professeurs, suivie de celle des infirmières et des gardiens de prison, et l'automne 89 a vu se renouveler cette agitation. Quel point commun trouve-t-on entre ces diverses catégories ? D'aucuns répondront immédiatement: les mauvais salaires et le bas statut. Et ceci est vrai ; mais croire que le salaire est la cause du faible statut nous ferait commettre une grave erreur en inversant le sens des causalités. La plupart des journalistes, il est vrai, s'en tiennent à ce niveau d'analyse, alors qu'il est facile de déceler la variable cachée qui sous-tend cette relation. Mais cette découverte exige, comme on va le voir, une sérieuse réflexion sur les valeurs qui accompagnent et permettent le progrès informatique dans la condition "post-moderne".
Date de publication : 1989
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Centre d'étude des techniques, des connaissances et des pratiques (CETCOPRA) ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)
Source : hal-03389707

Citer ce document

Alain Gras, « Parti-pris : Eutyphron et les grèves », Alliage, 1989. URL : https://hal.science/hal-03389707