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[hal-04692358] Le roman d’un Bas-Bleu de Georges de Peyrebrune, un lieu d’affrontement.

Pour faire face aux difficultés d'éditions auxquelles sont confrontées les femmes au XIXème siècle, Georges de Peyrebrune manie la plume et en fait un outil de revendication ainsi qu'une révolte contre l'ordre social. Dans Le Roman d'un Bas-Bleu, publié en 1892, elle dote son héroïne d'un talent d'écriture certain mais qui ne lui permet pas de s'imposer en tant qu'écrivaine. Il est certain que le personnage reflète la romancière elle-même, qui, coincée dans un mariage sans passion, utilise l'écriture comme moyen d'émancipation. ...more

[hal-04692328] De Γεώργιος à Ἀγαπίῳ : les hypothèses d'identification de l'auteur et du destinataire de la Description du mariage de la fille du sultan Ahmet

Cet article propose l’étude des hypothèses d’identification de l’auteur et du destinataire de l’Ἔκφρασις γάμου θυγατρὸς τοῦ σουλτᾶν Ἀχμέτ (Description du mariage de la fille du sultan Ahmet) rédigée en grec ancien et datant très certainement du XVIIIe siècle (contenue dans le ms. Athon. Pantel. 823, f. 123 à 142v). La mention du prénom de chacun – Γεώργιος (« Georges ») pour l’auteur et Ἀγαπίῳ (« Agapios ») pour le destinataire – n’étant pas suffisante, l’étude d’un certain nombre d’indices présents dans le texte (et en-dehors) s’avère nécessaire et permet à la fois de compléter leur identité et de supposer le type de relation qui pouvait lier les deux hommes. Au-delà de l’identification stricto sensu de l’auteur et du destinataire, l’objet de cette étude est également de replacer l’écriture de l’ekphrasis dans son cadre historique et culturel. ...more

[hal-04691513] LES INTERRUPTIONS COMME STRATÉGIE DISCURSIVE POUR CONSTRUIRE L'INTERACTION

Cet article examine le rôle des interruptions dans la construction de l'interaction dans les échanges conversationnels. Les interruptions, bien que souvent perçues comme des obstacles à la communication, peuvent en réalité être des stratégies discursives puissantes utilisées pour façonner le flux et la dynamique des conversations. En analysant des exemples de conversations authentiques, nous explorons comment les interruptions sont utilisées pour divers objectifs communicatifs, tels que l'affirmation de la parole, l'établissement de la dominance, ou encore la gestion du rythme et de l'équilibre conversationnel. Nous examinons également les différents types d'interruptions, qu'elles soient collaboratives, compétitives ou mitigées, et comment ces variations peuvent influencer la perception de la communication entre les interlocuteurs. En comprenant le rôle complexe des interruptions dans la construction de l'interaction, cet article offre des perspectives précieuses pour une meilleure compréhension des dynamiques conversationnelles et des stratégies discursives employées dans les interactions humaines. ...more

[hal-04691533] Didactisme de l'oeuvre ducampienne : entre rigueur linguistique et engagement moral

Maxime Du Camp (1822-1894) <p>reste principalement connu en tant qu'écrivain voyageur proche de Gustave Flaubert. Auteur prolifique du XIX e siècle, il s'est, en son temps, également distingué grâce à la dimension morale et pédagogique de son oeuvre. Centrée sur ce didactisme polygraphique, notre étude met en lumière les méthodes et orientations « pédagogiques » de l'écrivain, mais aussi les enjeux plus profonds qui s'en dégagent avant d'analyser l'utilisation ultérieure de ses écrits dans l'enseignement scolaire français.</p><p>Mots-clefs</p></div> ...more

[hal-04691245] Le Collier de la colombe d’Ibn Ḥazm de Cordoue : un simple engouement orientaliste ?

Le célèbre polygraphe Ibn Ḥazm de Cordoue (m. 456 H/1064 A.C.) est une figure tout aussi ambivalente que clivante ce qui permet de mettre en relief les stratégies narratives, la rhétorique mémorielle et les positionnements idéologiques des spécialistes qui ont écrit sa biographie. Ibn Ḥazm prétexte de ses réflexions morales et philosophiques sur l'essence de l'amour pour composer au XI e siècle son fameux traité Le Collier de la colombe (Ṭawq al-ḥamāma). Ce traité suscite la curiosité des orientalistes du XIX e et XX e siècles de par ses anecdotes descriptives de la capitale omeyyade et de sa population avant et pendant la Révolution de Cordoue. D'aucuns considèrent l'historien hollandais R. Dozy (m. 1883) comme le savant précurseur à l'origine de l'engouement orientaliste pour la figure ḥazmienne. En proposant une nouvelle méthodologie historiographique relative à la Péninsule ibérique médiévale, il attire l'attention d'une nouvelle génération d'orientalistes académiques. Les orientalistes du XIX e et XX e siècles s'emparent de l'unique manuscrit du Collier qui nous est parvenu et le traduisent en plusieurs langues européennes. Nous discuterons dans cet article des raisons qui ont poussé les orientalistes à s'intéresser au Collier et à son auteur. Nous nuancerons le mythe ancré dans les études ḥazmiennes, à savoir une découverte européenne ex nihilo de l'oeuvre ḥazmienne attribuée au seul Dozy. Nous verrons comment Dozy a réussi à fabriquer et à imposer son image romantique. Outre l'engouement orientaliste à l'égard du Collier, Ibn Ḥazm aurait-il eu la même notoriété si la découverte du fameux traité amoureux n'avait pas eu lieu ? ...more

[hal-04693667] Générativité, incréativité, post-créativité : technologies contemporaines des musiques génératives et théories de la créativité

La musique générative, forme de création apparentée à l'art génératif, se caractérise par l'utilisation d'un système (ensemble de règles, programme informatique ou machine) partiellement autonome, produisant directement ou contribuant à la réalisation d'une oeuvre. En plaçant au coeur du travail compositionnel la notion de "variable" (Jean-Pierre Balpe) et en introduisant entre l'artiste et le résultat effectivement entendu par l'auditeur une autre agentivité (le programme), elle induit une redéfinition spécifique de la créativité en rupture avec la vision traditionnelle du processus créatif. Par l'étude de certaines oeuvres et des contributions théoriques de deux compositeurs actuels s'inscrivant dans cet héritage (Daniele Ghisi, Aaron Einbond) et de l'apport théorique du compositeur et artiste sonore Johannes Kreidler, nous nous proposons d'étudier la façon dont les technologies utilisées dans certaines formes contemporaines de musique algorithmique accompagnent et amplifient des questionnements théoriques sur la nature de la créativité. Aaron Einbond adosse ainsi son usage d'outils comme la synthèse concaténative et le machine learning à des concepts tels que "l'incréativité" (Kenneth Goldsmith) et la "non-originalité" (Marjorie Perloff). Daniele Ghisi, proposant la notion de "corpus-based composition", exploite de vastes ensembles de données musicales par audiodescripteurs pour générer de nouvelles oeuvres. Ces approches diverses privilégient la sélection, la réorganisation et la réinterprétation de matériaux existants, floutant les notions d'originalité et d'autorité au profit d'une démarche curatoriale et d'une écologie de l'écoute.</p></div> ...more

[hal-04693690] Pour une esthétique du récit maritime dans l'écriture biographique

Notre réflexion se veut un brouillage des frontières, à travers une oeuvre hybride, entre deux genres littéraires distincts, il est question de l'écriture biographique et la littérature de voyage notamment le voyage en mer. Publié en 2013 par Salim Bachi aux éditions Flammarion, Le dernier été d'un jeune homme dresse le portrait d'Albert Camus à travers une série de biographèmes dont le voyage en Amérique publié dans La pléiade couvre une large partie. En effet, ce travail a une double vocation. D'abord, la spécificité du voyage (un voyageur intellectuel de renommée et une destinée particulière), Camus est, au moment de son voyage, un auteur illustre qui part donner une conférence en Amérique, endroit privilégié des échanges scientifiques vers lequel nombre d'autrices et auteurs français.es se dirigent à l'époque en question, ensuite, la juxtaposition de la biographie éclaire la façon dont est menée cette traversée, précisément l'enfance compliquée de Camus dont il se souvient lors du voyage. À dire vrai, cette traversée est emportée beaucoup. moins par la découverte que par l'introspection et la mélancolie. Il est à constater que la biographie maintient thématiquement cet aspect du voyage, mais, dans certains endroits du texte, la traversée est gagnée par l'euphorique à travers la dimension mythique qui lui est conférée ainsi que des schèmes suscitant la plume romanesque tel que le mythe. Dans le roman, étant le personnage principal de l'entreprise biographique, le sujet voyageur devient un biographié à bord. Le biographe, lui-même, a un gout pour une écriture de la mer ainsi qu'une esthétique du bateau qui traverse son oeuvre. Nous nous demandons comment il a mis le voyage au service de la biographie ainsi que l'effet produit par les deux récits l'un sur l'autre d'où l'hybridité générique. ...more

[hal-04691505] Le renouveau et l’audace dans "Harrouda" de Tahar Ben Jelloun : expérimentation narrative et critique des traditions comme signe de la modernité

Ben Jelloun comme « écrivain public » s’appuie sur la fiction en faisant de la figure féminine (Harrouda) une voix révolutionnaire contre la tradition, le patriarcat et la religion, et souligne ainsi la tension entre la modernité et la tradition au Maroc. La mise en place d’un conteur-narrateur (à l’instar de Schéhérazade des Mille et Une Nuits) souligne la dimension expérimentale de l’écriture de l’auteur, et sa vocation à rendre publiques la sexualité et la condition féminine. En anticipant le postmodernisme au Maroc, ce roman permet de représenter l’irreprésentable avec des formes narratives subversives et novatrices, il renoue un pacte avec les fantasmes, le grotesque, la scatologie qui viennent se greffer en mots. Un récit qui fait de la marge et des invisibles un personnage principal, marqué par un décentrement narratif et une esthétique hybride. L’œuvre est une réflexion intéressante sur les enjeux du conflit entre la modernité et la tradition au Maroc postcolonial. ...more

[hal-04691518] Lecture stylistique de la mise en récit du rapport de l'homme à son environnement naturel dans Tempête (2014) de J.-M. Gustave Le Clézio

Le présent travail s'inspire de la démarche stylistique pour explorer les procédés textuels d'écriture de l'interaction entre l'homme et son environnement naturel dans le roman Tempête. C'est dans cette logique que sont mis à nu les différents outils langagiers déployés par Le Clézio pour traduire les différentes relations existantes entre les personnages et leur environnement, qu'elles soient heureuse ou malheureuse. Au sortir de cette modeste réflexion, nous retenons qu'à travers les différents procédés rhétoriques et syntaxiques mis au service de la textualisation de l'environnement naturel, Le Clézio voudrait attirer l'attention des hommes face à la menace réelle qu'est le péril écologique, invitant ces derniers à revoir leurs rapports avec la nature qu'il poétise et présente comme alter ego de l'être humain.</p></div> ...more

[hal-04691468] De l’adaptation socioculturelle à l’imposture dans le milieu social marocain : étude de Mardochée de Kebir Mustapha Ammi

Cette contribution analyse l'adaptation socioculturelle comme clé de la réussite de l'imposture au sein du milieu social marocain, à travers le roman historique Mardochée (2011) de Kebir Mustapha Ammi. Lors de son voyage d'exploration au Maroc à la fin du XIXᵉ siècle, Charles de Foucauld, qui a pris le nom de « Joseph Aleman », explore l'espace socioculturel marocain pour servir les visées colonialistes françaises avec l'aide de son guide juif Mardochée. Les deux anti-héros choisissent de se glisser dans la peau de deux rabbins. Ce déguisement les a beaucoup aidés à mener à bien leur mission, mais le contexte social joue également un rôle essentiel dans la réussite de leur imposture. Cet article essaie de montrer comment l'adaptation aux normes socioculturelles, notamment à travers le port d'un déguisement, permet aux personnages de réussir leur projet d'imposture dans le milieu social marocain, et comment ce milieu favorise, à son tour, la possibilité de l'imposture.</p></div> ...more

[hal-04692359] Les récits d’expériences : le croisement de la vie et de l’invention chez Conrad, Lobo Antunes et Le Clézio

« Pour poursuivre son métier, l’écrivain doit fréquemment se tourner vers ses souvenirs et chercher à conserver les ombres1 ». Le rôle de l’écrivain, selon Joseph Conrad, est de se tenir à l’écart comme un spectateur, mais aussi tel un témoin « reconnu dans la faculté d’intuition que peuvent exprimer des paroles de sympathie et de compassion.2 » L’aventure coloniale et maritime mène Conrad le marin à devenir Conrad l’écrivain ; son projet d’écriture s’appuie sur la transposition de la vie dans l’œuvre : « Au cœur des ténèbres […] est une expérience poussée (et seulement très peu) au-delà des faits réels des événements (notre trad.)3 ». Ces propos apparemment contradictoires désignent une œuvre au croisement de la vie et de l’invention : Au cœur des ténèbres (1899) dévoile la réminiscence d’une expérience traumatisante et jusque- là secrète, le roman utilisant le mode de la confidence dans un récit-cadre. Dans un contexte historique similaire quoique plus tardif, Le Cul de Judas du Portugais Lobo Antunes (1979) se greffe sur l’œuvre de Conrad par des intertextes thématiques et formels. La retranscription de littéraires conventionnelles. La pluralité des voix, la forme circulaire du récit et la mise en abyme permettent, simultanément, le surgissement de la dimension réaliste et de l’aspect psychique de l’expérience. L’Africain (2004) de Le Clézio est aussi la somme de l’aventure africaine sous la forme d’un récit aussi décousu qu’imprégné de souvenirs et de photographies illustratives. Conrad et Lobo Antunes reviennent eux-mêmes d’Afrique avec un butin de l’ordre de la notification, de l’observation : l’un avec Carnet du Congo publié à titre posthume en 1925 et l’autre avec Lettres de la guerre publiées tardivement en 2006. Il est inimaginable que Conrad juge l’impérialisme sans nuances : l’exil, l’adoption par l’Angleterre nourrissent l’ambivalence de ses propos. Pareillement, Lobo Antunes retrace le paradoxe d’un régime politique affaibli, mais qui continue à s’enliser dans une guerre coloniale. Le Clézio déplore les années d’une guerre mondiale terrifiante et les souvenirs d’une Afrique mythique malgré la conjoncture coloniale. Un saut brutal de la périphérie vers le centre impérial, de l’expérience coloniale à la création littéraire favorise ainsi chez ces auteurs un double type de croisement, expérience/périphérie et fiction/centre. Ce glissement spatial s’accompagne de difficultés à raconter, d’où des procédés formels particuliers. Nous proposons d’étudier la manière dont s’articulent l’expérience coloniale et sa retranscription mémorielle, avec le recul du temps et du retour en métropole, ainsi que d’explorer l’originalité de ces croisements. ...more

[hal-04691234] Entre réel et idéal : mises en scène de la famille dans quatre romans de Victor Hugo

Difficile, dans les neuf romans de Victor Hugo, de trouver une famille qui corresponde aux schémas attendus par le XIX ème siècle français : adoptions, filiations escamotées, guerres fratricides et familles monoparentales semblent la norme. Pourtant, toutes ces familles nouvelles, ces familles atypiques, se mettent en scène et donnent parfois à lire une face édulcorée, face idéale, en tout cas face retravaillée de leur foyer. Quand Marius, dans Les Misérables, glisse un oeil indiscret sur la famille Thénardier qui loge de l'autre côté du mur, il n'assiste pas à la même scène que celle que la famille joue, sous la baguette manipulatrice du père, face au potentiel payeur Jean Valjean. D'un côté, famille désunie, et de l'autre famille miséreuse. La mise en scène ne crée ici pas l'idéal : elle place simplement l'origine de la dislocation dans la misère, et non dans la filousophie 1 du père. Dans Han d'Islande, une scène attire le regard : chez les Orugix, famille sous l'égide d'un pater familias bourreau, quatre inconnus se réfugient pour échapper à la tempête. Tout a un air de repas de famille, mais un repas qui ressemble étrangement à une comédie teintée de gothique : quiproquos et costumes constituent l'essentiel de la composition de l'intrigue. Dans L'Homme qui rit, la mise en scène est évidente : la Green-Box d'Ursus est à la fois foyer et théâtre, à la fois lieu de vie familiale et scène où l'on se représente. Sur le modèle inquiétant, enfin, du mariage de Marius et Cosette, celui de Gringoire et d'Esmeralda n'est qu'un artifice, qu'une manière in extremis d'échapper à la mort. La Cour des Miracles devient une nouvelle scène sur laquelle se dessinent les contours d'une famille faussement conventionnelle. La nuit de noces fait vite déchanter le lecteur.</p></div> ...more

[hal-04692355] Nocturnes de Jacques Dupin. « Le tirant d'obscurité du poème / Redresse la route effacée »

Dans l’œuvre poétique et critique de Jacques Dupin, l’obscurité est un thème, un cadre, une éthique et une poétique. Elle revêt de multiples visages : la nuit, l’opacité, le souterrain, le noir, la peur, l’illisibilité du monde, l’hermétisme de l’écriture. Paradoxalement, la clarté et la transparence sont ses corollaires bien plus que ses adversaires car c’est dans l’obscurité que le poète peut devenir clairvoyant. Protéiforme, l’obscurité s’impose au poète comme un fardeau mais peut aussi être délibérément choisie et recherchée, car elle s’offre comme une chance de faire respirer le poème en le délivrant des faux-semblants et des dogmes étouffants. ...more

[hal-04691232] Spectropoétique de la mémoire : Celan et Meschonnic

Il se meut dans les rets de la parole celanienne et meschonnicienne un mouvement commun vers ce que nous pourrions nommer, dans un emprunt à Derrida, une « spectropoétique » de la mémoire. Dans la perspective du monde d'après la Shoah, leur parole poétique n'aurait pas pour vocation d'invoquer la présence des absents, de leur rendre hommage ou de les « célébrer », ni d'en appeler tout à fait à la nostalgie de leur présence, mais de saisir dans les images et les rythmes, les résonances et les acousmates, ce qui par-delà absence et présence ne cesse de résonner jusqu'à nous : le caractère auratique de la mémoire elle-même, soit l'expérience de ce qui n'est plus la vie elle-même, mais de ce qui, comme la vie, résiste et demeure susceptible de passer dans le langage et de nous appeler encore. Ainsi de cette expérience qui, à défaut de se faire présence, devient persistance. Il y aurait dans le principe actif singulier de la parole poétique un élément garant de cette sourde résonance qui, parce qu'elle continue d'agir jusqu'à nous, résiste au caractère irrémédiable de la catastrophe. ...more

[hal-04693687] Valse n°6 de Nelson Rodrigues sous la direction d'Alain Ollivier

Cette étude a conduit à une analyse approfondie de la mise en scène du monologue Valse n°6 de Nelson Rodrigues, l'un des auteurs brésiliens les plus estimés du XXe siècle, sous la direction Alain Ollivier. Le dramaturge, fréquemment joué sur scène et à l'écran dans son pays natal, est également parmi les auteurs brésiliens les plus représentés et traduits en France, avec dix-sept productions et treize pièces traduites (dont huit publiées). Notamment, les productions qui ont attiré une attention significative sont les trois mises en scène par Ollivier dans les années 1990. Réputé dans le milieu théâtral parisien pour ses collaborations avec des auteurs distingués. Il a été l'un des premiers défenseurs de l'oeuvre de Nelson Rodrigues en France. Cet article englobe l'interprétation par metteur en scène, ses choix de mise en scène et la réception critique. L'étude révèle que, bien que la pièce Valse n°6 ait connu un succès modéré, elle a également fait face à de vives critiques et controverses, des traits apparemment inhérents à l'oeuvre de Rodrigues, même au Brésil. ...more