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[hal-04527392] Le fronton du Plan de Grasse : un symbole identitaire

L’étude du fronton du Plan de Grasse, équipement municipal, permet de nombreuses autres lectures que sa destination sportive première. Ce mur, et l’espace qu’il surplombe, accueille différentes manifestations qui rythment les temps forts du village. Il est aussi un lieu d’échange et de sociabilité. Cet élément, à la manière d’une place de village, rassemble les habitants. Ces derniers le reconnaissent comme un géosymbole, comme une particularité locale qui révèle leur identité à l’extérieur du territoire. ...more

[hal-04526735] Graffitis de prison "revisités" et murs d'expression

L’exemple concret des graffitis des prisons du château de Tournon-sur-Rhône (Ardèche) permet d’évoquer quelques dimensions de ces actes graphiques et surtout les statuts de leurs supports : les murs. Une exposition a été réalisée sur les graffitis dans ce même lieu, occasion pour tenter d’observer les façons dont le public s’approprie à son tour cette thématique et celle de l’enfermement. Se pose finalement la question de la prise en compte du mur marqué par le graffiti, qu’il soit un mur en milieu carcéral ou dans un autre contexte. ...more

[hal-04527384] Habiter son espace de travail : le voile en entreprise

À partir de données ethnographiques recueillies lors d’une immersion de longue durée, au sein d’une entreprise privée, nous cherchons à cerner les pratiques spatiales développées par les femmes de religion musulmane qui portent le voile au travail. A partir d’une description, nous voulons comprendre comment l’espace de l’entreprise est occupé, transformé et habité. Ensuite, nous montrons comment le voile oriente les pratiques spatiales, à travers, par exemple, les passages et les seuils (vie privée versus vie en entreprise). Enfin, nous mettons en avant les stratégies vestimentaires déployées par les femmes face aux normes édictées par leurs employeurs. ...more

[hal-04527386] De l’Escapade à Littlemore : une cabane à usage familial

Sur la commune du Mas (06), une cabane a été un laboratoire de sociabilité de 1969 à 2019. Elle a les mêmes proportions que celle de Le Corbusier exposée à Roquebrune-Cap-Martin, sans électricité, sans eau courante. Depuis sa construction dans les années 70 et même avec sa disparition à la suite d’un incendie en 2019, elle reste un lieu d’échanges. Un projet est en cours pour en faire une sorte de “cellule ermitage” consacrée à John Henry Newman, grand universitaire d’Oxford. Le lieu est ingrat, d’une superficie de 1700m², en pente, avec très peu de vue et à l’ombre. La vie sur place a été saisie par des images photographiques : présence de la famille, les Vincent, de nombreux camps scouts, de rallyes, d’amis de l’étranger. Dans un habitat aussi singulier, quelles sont les dynamiques sociales et plurielles qui pérennisent son existence ? Quel est sa place dans les phénomènes : pratique, symbolique, rituélique ? ...more

[hal-04526861] Défaire le mur. La production de déchets nucléaires lors d'opérations de démantèlement

Comment l’industrie nucléaire traite les murs contaminés de ses installations anciennes ? A partir d’une recherche sur les chantiers de démantèlement, l’auteur examine les façons dont sont menées ces opérations qui allient déconstruction et traitement des déchets radioactifs. En prêtant attention aux aspects les plus concrets de la composition des murs, l’article souligne les contradictions qui peuvent surgir entre les options techniques envisagées et la réalité matérielle avec laquelle doivent composer les salariés du nucléaire. La réflexion qui porte principalement sur le « devenir déchet » de ces infrastructures techniques vise plus largement à interroger la démesure de nos modes de production et leurs effets sur nos façons d’habiter le monde. ...more

[hal-04552061] Quels murs pour un monde habitable ?

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[hal-04527402] La clôture monastique : drôles de murs

La clôture monastique place le rapport de l’homme à son environnement dans un contexte à la fois très rare, ne touchant qu’un infime segment de la population et très particulier, notamment par l’apport monastique à de nombreux secteurs de la société. Elle structure un espace qui fait osmose entre le collectif et l’individuel. ...more

[hal-04526936] L’espace du parlant

A partir de l’enseignement du psychanalyste Jacques Lacan, nous questionnerons en quoi pour l’être parlant, il y a une nécessité des murs. Il n’y a de monde en effet habitable, que structuré par l’effet du langage, et de la possibilité de l’appel à l’Autre, de l’autre côté. Il s’en déduit un abord nouveau du mur, qui ne soit pas de ségrégation, mais qui ouvre au contraire à la possibilité d’un lien. ...more

[hal-04526904] De l’Autre côté du mur

Nous nous intéressons ici au mur dans une perspective strictement psychanalytique en considérant de manière conjointe sa valeur structurale de limite pour l’être parlant et son incarnation concrète dans la matérialité des murs de la vie quotidienne. Nous caractérisons plus spécifiquement le mur qui se dresse entre le sujet et l’Autre à l’appui tout d’abord d’un énoncé clinique puis de la nouvelle Le passe-muraille de Marcel Aymé. En référence au propos de Jacques Lacan, nous proposons alors de rendre compte de la structure toute particulière de ce mur subjectif en la rapportant à l’unilatéralité de la bouteille de Klein. ...more

[hal-04526997] Le mur en pierre sèche

Le mur en pierre sèche organise volontairement le territoire en même temps qu’il s’y intègre insensiblement : ostensible et discret à la fois. L’acte créatif de l’homme s’ajoute à la stéréotomie de l’ouvrage, à la lithologie du terrain pour structurer l’espace et modifier les reliefs. L’abord de la sémantique des ouvrages permet de comprendre que la pierre sèche est partout identique et chaque fois une notion à contextualiser. Structures et paysages sont en perpétuelle transformation mais il en va aussi des usages, des aspects juridiques, sociaux et sociétaux des ouvrages bâtis à sec qui délimitent et qui ouvrent des passages. ...more

[hal-04527396] Vue sur mur : Ethnographie des espaces interstitiels en principauté de Monaco

En utilisant des méthodes qualitatives, notamment des entretiens et des observations directes, nous avons recueilli des données sur la perception des habitants monégasques face aux murs aveugles, parfois situés juste à l'extérieur de leurs fenêtres, et comment ces structures influencent leur qualité de vie. Nous avons découvert que, malgré un environnement urbain soigneusement réglementé et extrêmement compact, les résidents de Monaco expriment leur individualité et leur créativité en transformant ces espaces en zones de confort personnel, parfois en contradiction avec les règles locales strictes. Notre recherche dévoile des récits personnels qui témoignent de la complexité de la vie dans une des villes les plus densément peuplée du monde, remettant en question les notions traditionnelles d'espace public et privé dans un contexte urbain extrême. ...more

[hal-04558817] Habiter la classe au prisme du dessin d'enfant

L’espace de la classe renvoie à des processus matériels et sociaux dont la présence constitue la réalité de cette expérience. Durant un terrain ethnographique, il a été demandé aux élèves d’une classe de double niveau CP-CE1 de représenter cet environnement. À travers le dessin, nous avons questionné la notion d’habiter en distinguant les caractéristiques descriptives et narratives qui permettent de contextualiser l’espace et de rendre significative son existence aussi bien par les objets que par les personnes qui s’y trouvent. ...more

[hal-04526964] Un vide qui sépare du mur : danse, espace et trauma

Comment permettre une nouvelle expérience du corps et de l'espace suite à un vécu traumatique ? Nous nous interrogerons sur la façon dont les murs d'un studio de danse peuvent être autre chose que protecteurs, enveloppants ou séparateurs. Ils peuvent être aussi l'occasion de reconstruire un trou symbolique dans l'espace. A partir d’un témoignage portant sur l’expérience d’un vide qui sépare du mur, nous développerons plus précisément trois aspects de ce vide : son lien à la consistance, au trou dans le langage, et à la (re)création symbolique. Ce témoignage fut recueilli dans le cadre d'ateliers de danse menés lors du programme de recherche Idex #14juillet2016 portant sur les conséquences spatiales de l'attentat de la Promenade des Anglais. ...more

[hal-04527389] Murs et clôtures de la discorde au Gabon : défendre les plantations et les hommes contre les prédateurs

Le Gabon dispose d’un réseau de treize parcs nationaux qui ont pour vocation de protéger la biodiversité et développer l’écotourisme afin de garantir le développement local. Depuis la création de ces parcs, la population animale, et notamment celle des éléphants, a augmenté. La rareté des fruits sauvages, induite par l’exploitation forestière, parfois dans des parcs, pousse ces pachydermes à rechercher leur nourriture dans les zones cultivées. Leur intrusion dans les champs dévaste les cultures mais aussi les clôtures traditionnelles qui servent à protéger les plantations. Ces dommages contre la principale source alimentaire et économique de ces populations humaines engendrent des conflits homme-faune et incitent les cultivateurs à chasser des éléphants parfois avec des armes, malgré la protection dont ces derniers sont l’objet. Pour réduire l’impact de ces conflits, l’agence nationale des parcs nationaux a mis en place le projet de construction de clôtures électrifiées. Dans le cadre de cet article nous interrogeons les façons dont les populations perçoivent ces dispositifs ainsi que leurs effets et efficacités ? Nous nous intéressons plus spécialement au parc de Moukalaba-Doudou. ...more

[hal-04526796] À la découverte des « Ruines de Loropéni » : Mettre à nu les murs à l’heure du numérique

Cet article repose sur une enquête ethnographique menée au cours de quatre séjours de terrain successifs effectués dans la région Sud-ouest du Burkina Faso, dans le cadre du projet de recherche pluridisciplinaire « Lobi - Or - Fort » (2015-2018). L'objectif de ce programme était de mieux comprendre l’histoire, le rôle et la fonction des grandes enceintes en pierre, inscrites en 2009 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, et internationalement connues sous le nom de « Ruines de Loropéni ». À partir d’observations directes et d’entretiens ethnographiques, l’article décrit et analyse les activités scientifiques déployées par les acteurs autour de ce bâti architectural. Ces pratiques impliquent des façons spécifiques d’approcher et de qualifier les murs de l’enceinte, générant de nouvelles perceptions et images du lieu dont certaines circulent auprès du « grand public ». ...more