Les savoirs de la violence structurelle relationnelle : pour une Non-Violence politique — Los saberes de la violencia estructural relacional: por una no-violencia política

Sara Calderón

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Titre alternatif :
Les savoirs de la violence structurelle relationnelle : pour une Non-Violence politique
Résumé :
International audience
El propósito de este libro es tratar de usar el posicionamiento del objetivo de la violencia estructural para pensar en la violencia estructural en su conjunto. La violencia estructural está subordinando, excluyendo y normalizando. Define los límites de lo habitable, homogeneiza los sujetos y marca las jerarquías. Por ello, su punto de aplicación es un punto privilegiado para la observación de las relaciones de poder que constituyen lo social. En efecto, éstas sólo pueden renovarse gracias a las diferentes matrices que informan lo social: abordarlas significa, a la larga, influir en lo social.No existe una matriz que reproduzca la violencia estructural: es una de las herramientas privilegiadas que las diferentes matrices de dominación integran en sus cuerpos. De hecho, la violencia estructural es tanto un marcador como una herramienta de subordinación. Renueva las subordinaciones de género, raza y clase. Para nosotros, en este sentido, se trata de desactivar las relaciones de subordinación y de objeto para atacar la fuente misma del fenómeno violento: el impulso violento y su instrumentalización en la definición identitaria de lo marcado como masculino en las culturas patriarcales.
Le propos de cette contribution est de tâcher de mettre à profit le positionnement de la cible de violence structurelle pour penser la violence structurelle dans son ensemble. La violence structurelle est subordonnante, excluante et normalisante. Elle définit les limites du vivable, homogénéise les sujets et marque les hiérarchies. De ce fait, son point d’application constitue un point privilégié pour l’observation des rapports de pouvoir qui constituent le social. En effet, ceux-ci ne peuvent se renouveler que grâce aux différentes matrices qui informent le social : s’attaquer à elles revient à infléchir, à terme, ce social.Il n’y a pas de matrice qui reproduise la violence structurelle : celle-ci est un des outils privilégiés que différentes matrices de domination intègrent à leur corps. En effet, la violence structurelle est à la fois un marqueur et un outil de subordination. Elle permet de renouveler les subordinations de sexe, de race et de classe. Il s’agit pour nous, en ce sens, de désamorcer les subalternités et les rapports d’objet, afin de nous attaquer à la source même du phénomène violent : l’impulsion violente et son instrumentalisation dans la définition identitaire de ce qui est marqué comme masculin dans les cultures patriarcales.
Mots-clés : Violence de genre
Date de publication : 2020-01-08
Type de document : Ouvrage
Affiliation : Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés (LIRCES) ; Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Université Côte d'Azur (UCA)

Citer ce document

Sara Calderón, « Les savoirs de la violence structurelle relationnelle : pour une Non-Violence politique — Los saberes de la violencia estructural relacional: por una no-violencia política », Nouveaux Imaginaires, 2020-01-08. URL : https://shs.hal.science/halshs-02422269