Émotions et changement climatique : le cas de l’espoir.

Emmanuel Petit

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Résumé :
International audience
Les émotions constituent une source potentielle de mobilisation de l’action en faveurde la mitigation du climat. La colère (notamment celle de la génération « Greta ») oula peur (véhiculée en particulier par la « collapsologie » ou les réseaux sociaux)semblent avoir de l’impact sur la façon dont les individus perçoivent le réchauffementclimatique et s’y adaptent. Mais, qu’en est-il de l’espoir ? L’espoir correspond à unecatégorie d’émotions particulière qui, au même titre que la peur, décrit les émotionssuscitées par la pensée de ce qui est susceptible d’arriver. Pour un individu, l’espoircomporte à la fois un désir (un but ou un objectif), une probabilité d’obtention de cetobjectif et la conscience que, le succès étant incertain, il est nécessaire de guiderl’espoir (en s’en donnant les moyens) pour atteindre ce désir. L’espoir (ou le désespoir)a-t-il en conséquence un impact sur la façon dont les individus perçoivent les effets duchangement climatique et s’y adaptent en changeant (ou non) leurs attitudes ou leurscomportements ?
Date de publication : 2023-06-16
Type de document : Communication dans un congrès
Affiliation : Bordeaux sciences économiques (BSE) ; Université de Bordeaux (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)

Citer ce document

Émotions et changement climatique : le cas de l’espoir., 2023-06-16. URL : https://hal.science/hal-04526875