Une écologie sans “nous”. Pour une désindifférenciation sociale des réflexions sur les affects de l’écologie.

Cyprien Tasset

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Résumé :
International audience
La faiblesse des transformations effectives en matière de politique écologique invite àun examen critique sur les façons d’en parler. Alors que la cause écologique s’étaitinstitutionnalisée depuis des décennies sous la forme d’une alerte conditionnelle,affirmant qu’un avenir universellement désirable dépendait encore de « notre » actionprésente, le mouvement écologiste est actuellement travaillé par la tentation « post-apocalyptique » de fataliser la catastrophe à venir. D’autres y répondent ens’inquiétant des effets pratiques de la peur. Mais à quelle échelle faut-il poser cequestionnement pour pouvoir y répondre d’une façon qui offre des prises sur lasituation ? En nous appuyant sur l’enquête menée il y a quelques années au sein dupublic des théories de l’effondrement ainsi que sur d’autres travaux sociologiques enFrance et ailleurs, nous argumenterons qu’il faut pour cela « nous » fragmenter aucroisement entre les traditionnelles « variables sociales » de notre discipline et lesmultiples façons de s’aviser d’un problème écologique.
Date de publication : 2023-06-16
Type de document : Communication dans un congrès
Affiliation : Territoires (Territoires) ; AgroParisTech-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Université Clermont Auvergne (UCA)

Citer ce document

Une écologie sans “nous”. Pour une désindifférenciation sociale des réflexions sur les affects de l’écologie., 2023-06-16. URL : https://hal.science/hal-04530693