La psychanalyse, chemin des lumières ?

Michel Fennetaux

Lire ce document Page de l'archive
Résumé :
International audience
Vers les années soixante-cinq, on se pressait au séminaire de Jacques Lacan avec la conviction -justifiée -d'assister au réveil du discours de Freud : non seulement il y poursuivait le travail de subversion de la psychologie de la conscience (ce qu'on a pu appeler la «révolution copernicienne» de Freud), mais, par sa référence de plus en plus marquée à la topologie, il radicalisait la critique de l'espace de la représentation hérité de Descartes et de Newton, que Freud avait menée en grande partie à son insu. Et, grâce à ses mathèmes, ses graphes, ses références topologiques, lui qui poussait Freud dans ses conséquences, il paraissait à même d'accomplir le pari que ce dernier avait osé engager lorsqu'il avait fait matière précieuse des scories de la vie psychique (songes, lapsus, etc.) : assurer une transmission sans reste de l'expérience de l'inconscient.
Date de publication : 1990
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : école freudienne de Paris

Citer ce document

Michel Fennetaux, « La psychanalyse, chemin des lumières ? », Alliage, 1990. URL : https://hal.science/hal-03401894