Musée des parfums, odeur de l'argent ?

Paul Rasse

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Résumé :
International audience
Grasse a incontestablement été jusque dans les années cinquante la capitale internationale de la parfumerie. Carrefour de toutes les odeurs, il n'était pas une fleur au monde, pas un bourgeon, pas une racine, dont les Grassois n'aient essayé de capter la fragrance, pour la mélanger à mille autres dans leurs subtiles compositions. Depuis trois siècles que les industries aromatiques et la ville écrivent la même histoire, l'image de l'une et la réputation de l'autre sont indissociables. Aujourd'hui encore, les cheminées d'usines disputent le ciel aux clochers des églises,et les rues baignent de senteurs capiteuses échappées des ateliers. Les savoir-faire accumulés au cours des années continuent d'être suffisamment dynamiques pour intéresser les grandes multinationales, qui ont investi la place et développent la branche des arômes alimentaires.
Date de publication : 1990
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Université de Nice Sophia-Antipolis (UNSA)

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Paul Rasse, « Musée des parfums, odeur de l'argent ? », Alliage, 1990. URL : https://hal.science/hal-03402177