Un usager furtif de la vulgarisation scientifique : l'État

Georges Waysand

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Résumé :
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Comme bien d'autres choses, la vulgarisation scientifique n'est plus ce qu'elle était. Faraday, dans l'Angleterre victorienne, s'adressait chaque année, à la veille de Noël, à un public d'enfants pour leur parler de la flamme de la bougie. Prenant sa succession aux causeries de la Royal Society, Dewar, un des grands physiciens des basses températures de la fin du siècle dernier, les transforma en un spectacle mettant immédiatement en scène les dernières acquisitions de la physique. Ce court-circuit absolu entre le chercheur et le vulgarisateur, pour des raisons que je n'analyserai pas ici, fut sans lendemain. Il marque néanmoins le début de la vulgarisation moderne qui est presque totalement réduite à la vulgarisation des progrès des sciences.
Date de publication : 1989
Type de document : Article dans une revue
Affiliation : Groupe de Physique des Solides (GPS) ; Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

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Georges Waysand, « Un usager furtif de la vulgarisation scientifique : l'État », Alliage, 1989. URL : https://hal.science/hal-03389647